Le
plaignant, Elhadj Mamadou Aliou Bah, âgé de 74 ans, a fait savoir au tribunal de
Dixinn que sa femme l’avait battu, soulignant ne plus pouvoir vivre avec elle. « Elle
m’a battu comme son enfant. Monsieur le Président, je ne peux plus vivre avec
elle, qu’elle rentre chez ses parents et vivre la vie qu’elle souhaite
là-bas », a indiqué Elhadi Mamadou Aliou Bah, tout en sollicitant
auprès du tribunal que son épouse soit sanctionnée à la hauteur de sa
forfaiture.
Dans
ses réquisitions, le procureur Algassimou Diallo a estimé que les faits mis à
la charge de la prévenue, qui n’a pas comparu, sont établis. Il a notamment
pris en compte un document médical délivré par un médecin légiste, en date du
18 septembre 2024.
C’est
ainsi, qu’il a requis de retenir Madame Mamadou Binta Bah, dans les liens de la
prévention pour « violences et voies de fait », faits prévus et punis par
l’article 248 du code pénal. Pour la répression, le procureur a sollicité six
(6) mois d’emprisonnement assorti de sursis et au paiement d’une amende d’un
(1) million de francs guinéens contre la prévenue.
Dans
sa décision rendue, le mardi 10 décembre 2024, le tribunal est allé dans le même
sens. Il a déclaré la prévenue coupable de « violences et voies de fait ».
Mamadou Binta Bah a donc écopé d’une peine de six (6) mois
d’emprisonnement, assortie de sursis et au paiement d’une amende d’un million
de francs guinéens. Le tribunal a également reçu la constitution de partie
civile d’Elhadj Mamadou Aliou Bah, dans ladite affaire.
ABN,
d’après Guinéenews