La Bolivie a réitéré sa
défense de la feuille de coca devant les Commission des stupéfiants et
Commission pour la prévention du crime et la justice pénale des Nations Unies
(ONU) tenues à Vienne, en Autriche, a indiqué une source officielle avant-hier,
mardi 10 décembre 2024.
Le secrétaire général de la
Vice-présidence de l’État, Juan Carlos Alurralde, a souligné lors de ces forums
la nécessité de retirer cette matière première de la Liste 1 des stupéfiants de
l’ONU, confirme une note institutionnelle.
Au cours de son intervention,
il a souligné que la feuille de coca est classée à tort comme nocive depuis le
milieu du siècle dernier, et il a noté que les décisions de ces forums doivent
être basées sur des preuves scientifiques et sur le respect des peuples
autochtones.
« Il est essentiel de
corriger les préjugés historiques qui ont touché cette plante
ancestrale », a-t-il déclaré selon le texte remis à la presse.
Il a rappelé les progrès
réalisés par son pays dans la défense de la feuille de coca depuis son retrait
de la Convention de 1961 jusqu’à sa réincorporation avec une réserve qui
protège l’usage traditionnel, médicinal, culturel et nutritionnel de la plante.
« Nous avons montré
qu’il est possible de préserver les pratiques ancestrales, a signalé Alurralde,
tout en respectant les réglementations internationales et en luttant de manière
responsable contre le trafic de drogue ».
Le représentant bolivien a
appelé la communauté internationale à reconnaître la valeur de la feuille de
coca comme bien commun de l’humanité.
Le rapport de 1950 qui
fondait sa classification actuelle a été décrit par Alurralde comme obsolète et
manquant de rigueur.
De même, il a souligné le
rôle de l’Organisation Mondiale de la Santé dans l’examen critique en cours de
cette plante, qu’il a décrit comme une opportunité de la revendiquer comme une
ressource de grande valeur culturelle et médicinale.
Source : Prensa
Latina