La plateforme spécialisée,
notamment Statista, a publié un rapport dans lequel il présente les sept pays
arabes les plus importants en termes de dépenses en infrastructure pour l’année
2024. Le Maroc, en 6e position, a alloué 63,8 milliards de dollars,
avec 33,4 milliards de dollars dédiés aux infrastructures. La première place
revient à l’Arabie Saoudite avec un budget général de l’État en 2024 : 358
milliards de dollars.
Le marché de la construction
au Moyen-Orient a atteint 298 milliards de dollars en 2023, et devrait
atteindre 401 milliards de dollars d’ici 2030, avec une croissance annuelle de
2,9 %, selon la plateforme « NMSC » encore appelée Statista. Selon le
rapport de Statista, les pays du Golfe se concentrent sur la modernisation de
leurs infrastructures pour renforcer leur position mondiale, tandis que des
pays comme le Yémen et l’Irak souffrent de dommages importants à leur
infrastructure en raison des conflits.
On retrouve, en tête du classement,
l’Arabie Saoudite avec un budget général de l’État en 2024 : 358 milliards de
dollars. Ses infrastructures et ses transports ont bénéficié de 10,1 milliards
de dollars en 2024, soit un taux de 2,8% des dépenses par rapport au PIB. Ses
22 projets, dans le cadre de la Vision 2030, représentent plus de 134 milliards
de dollars.
En deuxième position, le
Qatar détrône plusieurs autres pays arabes avec un budget général en 2024 de
55,4 milliards de dollars réparti en budget des infrastructures (municipalité,
environnement et transport) en 2024 : 6,2 milliards de dollars, avec un
pourcentage des dépenses en infrastructures par rapport aux dépenses globales :
11,2%.
Le Qatar investit 18,2
milliards de rials pour les municipalités et l’environnement, et 4,4 milliards
de rials pour les transports, soutenant ainsi une infrastructure moderne avec
des technologies avancées.
Juste après, il y a les
Émirats Arabes Unis avec un budget fédéral des Émirats en 2024 : 17,9
milliards de dollars. Pour les infrastructures en 2024, les EAU ont
dépensé 708 millions de dollars, avec un pourcentage de 4% des dépenses en
infrastructures par rapport au budget total. Les EAU ont alloué 2,6 milliards
de dirhams pour les infrastructures, soutenant des projets tels que le projet
Danube de logements intelligents et durables.
Avec 30,26 milliards de
dollars, Sultanat d’Oman occupe la 4e position. Le pays a alloué 2,96
milliards de dollars pour les projets de développement en 2024.
Avec un pourcentage 9,8%,
Oman investit dans de nombreux projets, dont la construction de 15 écoles et 7
hôpitaux, en plus d’un certain nombre d’initiatives dans les secteurs de la
santé, de l’éducation et de la culture.
Le Maroc, en 6e position, a
alloué 63,8 milliards de dollars, avec 33,4 milliards de dollars dédiés
aux infrastructures. Avec un pourcentage de 52,5%, le Maroc met un accent
particulier sur les grands projets liés à l’accueil de la Coupe du Monde 2030,
y compris dans les infrastructures sportives, ferroviaires, aériennes et
numériques.
Pour le Koweït et la
Jordanie, les deux pays occupent respectivement la 5e et la 7e position avec
des budgets divers. Concernant le Koweït, le pays dépense 79,9 milliards
de dollars, avec un budget des infrastructures en 2024 égale à 13,3 milliards de
dollars.
Avec 16,7%, le Koweït a
alloué des fonds substantiels aux ministères des transports, des travaux
publics et de l’électricité pour développer ses infrastructures.
Le budget de la Jordanie en
2024 frôle les 17,42 milliards de dollars avec 644 millions de dollars alloués
aux infrastructures et développement local. Avec 3,7%, la Jordanie a réalisé
des progrès dans des projets majeurs tels que le projet du transport d’eau
national et la mise en place de la 5G pour renforcer son développement
économique et durable.
ABN