Des tirs nourris ont
été entendus près du palais présidentiel dans le centre de la capitale
tchadienne N’Djamena, au cours de la soirée de mercredi dernier. Des individus
armés ont tenté de pénétrer dans l’enceinte de la Présidence. Quelques heures
plus tard, le gouvernement annonçait que la situation était « maîtrisée».
Des tirs à l’arme lourde ont
retenti le mercredi 8 janvier en début de soirée à N’Djamena. Selon plusieurs
sources, les détonations ont été entendues non loin de la présidence, dans le
centre de la capitale du Tchad. Ces tirs ont opposé un commando
d’assaillants aux membres des forces de sécurité.
Ces échanges de tirs ont eu
lieu quelques heures seulement après la visite à N’Djamena du ministre
chinois des Affaires étrangères, Wang Li, qui a notamment eu un entretien avec
le chef de l’État
Le commando comptait une
vingtaine d’hommes qui ont tenté de pénétrer dans l’enceinte de la présidence,
située en face de la place de la Nation. Plusieurs des assaillants ont été
tués, tandis que d’autres ont été arrêtés. Quelques-uns sont en fuite et des
opérations de ratissage ont été menées par l’Armée.
Dans la soirée, le ministre
tchadien des Affaires étrangères a assuré que la situation était « sous
contrôle » et a évoqué « un petit incident ». Dans une vidéo
diffusée sur Facebook et filmée dans l’enceinte de la présidence, Abderaman
Koulamallah a affirmé, pistolet à la ceinture, que la situation était
« totalement maîtrisée » et qu’il n’y avait « aucune crainte et
rien de grave ».
Cependant, toutes les voies
menant vers la présidence étaient néanmoins fermées à la circulation et des
chars de combat se trouvaient positionnés dans les rues de Ndjaména.
Les enquêtes se poursuivent
mais, pour le moment, aucune précision n’a été donnée par le gouvernement
tchadien qui se limite à déclarer que c’était un petit incident pendant que la
presse fait état d’une tentative de déstabilisation du pays qui a été déjouée.
M.D.